En 1965, Bob Dylan entreprend une tournée en Angleterre. D.A. Pennebaker le suit avec sa caméra et livre son premier documentaire musical « Dont look back » - suivront « Monterey Pop » et « Ziggy Stardust and the Spiders from Mars » etc. Dylan incarne le renouveau folk, musique véritablement contestatrice loin des vagues marchandes pop qui ont pris d’assaut les ondes américaines et les jeunes esprits. Mais, Dylan est à un tournant de sa carrière, il a électrifié sa musique avec l’album « Bringing It All Back Home » sorti quelques mois plus tôt et une partie de son public l’accuse de haute trahison. Dans une chambre d’hôtel, Donovan vient lui rendre visite. Clone Dylanien, Donovan est, en 64, le Hugues Auffray british préparant sa mutation en vedette folk pop, image et sonorité dont on se souviendra essentiellement.
Lunettes noires vissées sur le crane, Dylan écoute sérieusement et chaleureusement Donovan interprétant « To Sing for You », extrait de son premier album ; Donovan incarne parfaitement le Dylan de Freewheelin'. Le morceau achevé, Dylan s'empare de la guitare et chante « It's all over now, baby blue ». Donovan comprend la nouvelle direction et sait désormais où ses accords le mèneront.
Enorme, le moment où la caméra s'attarde sur Donovan qui est en train de piger ce qui se passe. Enorme! Merci d'avoir ressorti ce moment de nulle part. Ju
battle au sommet ou competition amicale; cela nous force à repenser notre vision du barde timide fort talentueux et plus complexe que nous le pensions - un donovan qui ne fit sa première apparition en france qu'en 1973, présenté par devinez qui? Je vous le donne en mille : nana mouskouri, qui l'accompagne sur colors en adoptant une sonorité pleine de lascivité rurale que n'aurait pas reniée joan baez.
2 commentaires:
Enorme, le moment où la caméra s'attarde sur Donovan qui est en train de piger ce qui se passe. Enorme!
Merci d'avoir ressorti ce moment de nulle part.
Ju
battle au sommet ou competition amicale; cela nous force à repenser notre vision du barde timide fort talentueux et plus complexe que nous le pensions - un donovan qui ne fit sa première apparition en france qu'en 1973, présenté par devinez qui? Je vous le donne en mille : nana mouskouri, qui l'accompagne sur colors en adoptant une sonorité pleine de lascivité rurale que n'aurait pas reniée joan baez.
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