Rendu célèbre pour ses clichés sur les Rolling Stones à la Villa Nellcôte, Dominique Tarlé expose ses photographies à Paris. Il sera présent le samedi 29 août 09 à la galerie. Donc, exposition photographique à ne pas manquer.
Aucun genre musical ne s’est autant nourri de sa propre représentation. Le rock est probablement la première forme artistique à avoir su communier aussi instinctivement avec le diable marchand (peut être aussi le cinéma). C’est sans la raison pour laquelle, Warhol, autre prophète de l’art-business, inclura un groupe rock dans sa Factory (le Velvet Underground pour les béotiens). Mais au delà du miroir de celluloïd, la vraie révolution musicale réside dans le fait que les photographiés sont les auteurs de leur art et de leur destin. C’est ce qui les rend si fascinant, c’est ce qui rend leur image aussi intense. Imaginer deux secondes, un photographe shootant Van Gogh errant, Rimbaud écrivant, Baudelaire dans les bouges, Villon dans le maquis… Enorme.
Venu pour une après-midi de shooting, Dominique Tarlé a vécu six mois avec les Stones composant et enregistrant ce qui allait être leur dernier grand disque (ça on ne le savait pas à l’époque) Exile on Main St., les derniers feux d’un groupe pivot du rock… Dominique Tarlé a regardé les Stones composer, s’engueuler, se défoncer, se marrer… (vivre quoi !) ; les attrapant au vol, sans préméditation, sans plan media… juste pour saisir l’indicible, les fluides, la magie. Et elle est là ; et elle se voit.
Mais, on ne peut pas réduire Tarlé à ce moment, aussi incroyable et riche qu’il put être. Il suffit de regarder ses autres photos de Jimmy Page, de Jimi Hendrix, d’Eric Clapton, des Who… Dans son angle d’attaque, on perçoit la quête du moment où le musicien se fond avec sa musique, devient Un avec son art.
Au milieu des années 70, Tarlé a senti le virage idéologique – c’est un intuitif – et a cessé de photographier ce qu’on appellera désormais les RockStars. La passion et les idéaux ayant laissé place au tiroir caisse et à la musique formatée (cf. notre article le Rock est mort en 77), Tarlé détournera ses objectifs. Seule pointe d’intérêt, le punk, dernier soupir d’une révolte musicale.
Q.U.
Les photographie de Dominique Tarlé sont exposées à La Galerie de l’Instant jusqu’au 3 1 octobre 2009
Présence de l’artiste à la galerie le samedi 29 août de 16h à 19h
La Galerie de l'instant
46 rue de Poitou
75003 Paris
00 33/ (0)1 44 54 94 09
http://www.lagaleriedelinstant.com/home
PS : pour ceux qui trainent à Saint-Rémy-de-Provence. Une exposition sympa des photos de Just Jaeckin. Cf. l'article "Just Jaeckin s’expose sans risque"
Venu pour une après-midi de shooting, Dominique Tarlé a vécu six mois avec les Stones composant et enregistrant ce qui allait être leur dernier grand disque (ça on ne le savait pas à l’époque) Exile on Main St., les derniers feux d’un groupe pivot du rock… Dominique Tarlé a regardé les Stones composer, s’engueuler, se défoncer, se marrer… (vivre quoi !) ; les attrapant au vol, sans préméditation, sans plan media… juste pour saisir l’indicible, les fluides, la magie. Et elle est là ; et elle se voit.
Mais, on ne peut pas réduire Tarlé à ce moment, aussi incroyable et riche qu’il put être. Il suffit de regarder ses autres photos de Jimmy Page, de Jimi Hendrix, d’Eric Clapton, des Who… Dans son angle d’attaque, on perçoit la quête du moment où le musicien se fond avec sa musique, devient Un avec son art.
Au milieu des années 70, Tarlé a senti le virage idéologique – c’est un intuitif – et a cessé de photographier ce qu’on appellera désormais les RockStars. La passion et les idéaux ayant laissé place au tiroir caisse et à la musique formatée (cf. notre article le Rock est mort en 77), Tarlé détournera ses objectifs. Seule pointe d’intérêt, le punk, dernier soupir d’une révolte musicale.
Q.U.
Les photographie de Dominique Tarlé sont exposées à La Galerie de l’Instant jusqu’au 3 1 octobre 2009
Présence de l’artiste à la galerie le samedi 29 août de 16h à 19h
La Galerie de l'instant
46 rue de Poitou
75003 Paris
00 33/ (0)1 44 54 94 09
http://www.lagaleriedelinstant.com/home
PS : pour ceux qui trainent à Saint-Rémy-de-Provence. Une exposition sympa des photos de Just Jaeckin. Cf. l'article "Just Jaeckin s’expose sans risque"
1 commentaire:
bonjour,
désolée de passer par les commentaires mais je n'ai pas trouvé votre adresse mail.
Pourriez vous me la faire parvenir?
je me présente Aurélia
Bonne journée
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